Académie de Mâcon / Qui sommes-nous ? / Patrimoine immobilier

Patrimoine immobilier

L’Hôtel Senecé

Adresse :
41 rue Sigorgne – 71000 Mâcon
Siège et propriété de l’Académie
depuis 1896
Hôtel particulier du 18e siècle.

Édifié par la famille Delaporte de Marnay en deux temps : le corps central de 1710 à 1720 et les deux ailes de 1748 à 1755. A la mort de Jean Delaporte de Marnay, l’Hôtel revient, pour moitié chacun, à deux cousins au 5e degré : Jean Salomon Bernard de Chatenay, devenu seigneur de Senecé par son mariage le 16 août 1741 avec Jeanne Marie Bauderon de Senecé, petite fille du poète mâconnais et Philibert-Aymard, seigneur de Francheleins (Ain). Le 23 janvier 1803, la fille de Philibert Aymard de Francheleins, qui a hérité de son père, vend sa moitié d’hôtel à son cousin Jean Etienne Claude Bernard de Senecé, fils de Jean Salomon. Devenu seul propriétaire, Jean Etienne fait clôturer la cour, dresser au-dessus de la grille d’entrée un arc plein-cintre et désigne son bien désormais du nom d’Hôtel Senecé.

Propriété et siège de l’Académie de Mâcon depuis 1896.

L’Académie de Mâcon, Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres, fondée en 1805 (décision de Napoléon 1er) a pour but de susciter des travaux et publications dans les domaines de la littérature, des sciences, arts, histoire, archéologie et d’autres d’ordre intellectuel et culturel. A ce titre, elle organise des conférences, des expositions, des concerts et s’associe à la Ville de Mâcon et à d’autres associations mâconnaises pour l’organisation d’événements culturels.
L’Hôtel Senecé a été acheté par l’Académie de Mâcon en 1896.

Visite guidée de l’Hôtel Senecé sur rendez-vous (06 78 40 45 17 ou academie.macon@wanadoo.fr) . 10€ par personne (8 € groupe de 10 personnes).

 

La Chapelle des Moines de Berzé-la-Ville

Adresse :
71960 Berzé-la-Ville
Fresques du 12e siècle,
influence byzantine


La Chapelle des Moines, proche de la ville de Cluny, date du 11e siècle.
A l’origine, elle dépendait du prieuré des moniales clunisiennes de Marcigny-en-Brionnais. C’est en 1100 que Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, obtint l’obédience de Berzé-la-Ville.
Vendue comme bien d’Eglise à la Révolution, la chapelle devint partie d’une exploitation agricole privée.
C’est en 1887 que Philibert Jolivet, curé de la paroisse de Berzé-la-Ville, décela des traces de peintures sous l’épais badigeon des murs qui sauvegarda les fresques.
Son enlèvement fit apparaître des fresques du 12e siècle magnifiquement conservées et d’une émouvante beauté. Dès 1893, la chapelle fut classée monument historique. Peu après la seconde guerre mondiale, Miss Evans, archéologue britannique, acquiert cet édifice pour en faire don à l’Académie de Mâcon, en 1947.
La chapelle est célèbre par ses fresques, considérées comme le plus beau témoignage de l’art roman clunisien, et qui sont vraisemblablement l’oeuvre d’artistes rassemblés par saint Hugues lors de ses voyages au Mont-Cassin.
Le rapprochement avec l’art byzantin s’impose, comme aussi avec les peintures des sanctuaires romains de la même époque.
Elles permettent d’imaginer le décor, disparu, de l’église abbatiale de Cluny III.
L’Académie de Mâcon, propriétaire de la chapelle, fait procéder et participe aux nécessaires restaurations, sous le contrôle des Monuments historiques.
Le 22 décembre 2016, elle a confié la gestion de la Chapelle des Moines au Centre des Monuments Nationaux.

Visiter la Chapelle des Moines : www.chapelle-des-moines.fr

Textes à lire :

Le Pavillon de la Solitude

Adresse :
71960 Prissé
Dans ce pavillon au milieu des vignes du Château de Monceau, Lamartine venait s’isoler pour écrire son « Histoire des Girondins ».

En 1833, Lamartine devient propriétaire du domaine du château de Monceau. C’est pour lui le véritable « quartier général » de son action politique. Le pavillon de la Solitude, inséparable de l’histoire de Lamartine et de Monceau, a été construit sans doute avant 1840. L’agitation permanente qui régnait au château devenait pour le député-conseiller général un obstacle à toute vie intérieure. La « Solitude » lui permit de s’abstraire, laissant à sa femme Marianne la charge d’occuper les invités.

Il est certain que de nombreuses pages de l’Histoire des Girondins, qui devait en 1847 enflammer l’opinion et préparer les esprits à la Révolution de février 1848, ont été écrites dans ce pavillon, dans le silence, au milieu des vignes. En 1955, année de son 150e anniversaire, l’Académie de Mâcon a acheté ce petit pavillon en bois, élevé sur une rocaille.

Victime d’un incendie dû à des sans-domicile-fixe qui avaient voulu dormir au chaud, la Solitude est reconstruite à l’identique grâce à des aides généreuses publiques et privées, à l’action de bénévoles locaux et au soutien permanent de la commune de Prissé.

Aujourd’hui, la Solitude est le symbole de la Cave des Vignerons des Terres Secrètes.

L’Académie a engagé des travaux de sécurité pour pouvoir accueillir le public. Ainsi, le pavillon est ouvert pour les Journées européennes du Patrimoine, lors de visites de l’office du tourisme de Mâcon et toute l’année sur rendez-vous.